Le foyer, la lueur étroite de la lampe
Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L'heure du thé fumant et des livres fermés ;
La douceur de sentir la fin de la soirée ;
La fatigue charmante et l'attente adorée ;
De l'ombre nuptiale et de la douce nuit,
Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit
Sans relâche, à travers toutes remises vaines,
Impatient mes mois, furieux des semaines !
Paul Verlaine
Informations sur le poème Le foyer, la lueur étroite de la lampe
- Extrait du recueil : La bonne chanson
- 10 vers
< Le faune
Commentaires:
Laissez ici vos commentaires sur Le foyer, la lueur étroite de la lampe.
Votre commentaire sera publié rapidement.
Ajouter un commentaireAjouter un commentaire